Reprenant mes recherches sur les enregistrements sonores électromagnétiques VLF, j’ai souhaité utilliser ceux que j’avais déjà réalisés pour créer une forme live improvisée, qui révèle le continuum de nature électrique qui existe entre l’instrument amplifié, ces appareils électroniques qui permettent d’entendre le magnétisme de la Terre et les sons que génère un ordinateur.

Cette pièce fait donc succéder deux modes de jeux assez différents : en entretien, voire en trames pour la première partie, puis des gestes plus francs de question-réponse entre instrument et
électronique dans la deuxième partie, qui finissent par se mélanger en un continuum ductile qui
intègre le rythme comme les trames de parasites, l’électro comme l’acoustique sous une même
image électromagnétique.

Merci à mon comparse de traversée électromagnétique, Francesco Finizio pour l'idée de s'intéresser à ces phénomènes.

Merci également à la classe d'électroacoustique du conseravtoire d'Angoulême et tout particulièrement à Eric Broitmann pour leurs écoutes et leurs retours attentifs.